Alors non, tout comme on ne classe pas les femmes par leur couleur de cheveux (et je t’invite à faire un tour sur un magazine de coiffure et tu va découvrir bien plus de couleurs que ça) on ne classe pas les bières par leur couleur.
La couleur est une résultante du malt utilisé, non pas de la variété, mais du traitement subit lors du maltage (nous reviendrons dessus dans un autre article).
Cette dénomination simpliste est due à une perte de connaissance générale sur la bière et à une standardisation par les grands groupes brassicoles. D’un point de vue marketing il est aussi plus simple de partager les rayons en 3 ou 4 styles. Pourtant c’est comme si on se contentait de parler de rouge, de blanc et de rosé pour parler du vin. Aujourd’hui, en France, nous utilisons assez facilement les appellations d’origines contrôlées pour classer nos vins (on boit du jurançon, un médoc, un cotes du Roussillon, un muscadet, un champagne…); les autres pays utilisent plutôt le cépage pour définir le vin (un cabernet, un pinot noir…).
Pour les bières c’est pareil, arrêtons de parler de couleur de bières. Suivez moi et découvrons ensemble les différents “styles” et “familles” de bières lors de cette série d’article.
Alors petit jeu, en commentaire mettez selon vous en combien de “grandes familles” nous pouvons classer les bières et combien de “styles” de bière pouvons nous rencontrer.